Des réponses à vos questions
L’acte de chirurgie esthétique est à prendre très au sérieux. Un questionnement s’impose au préalable pour déterminer vos motivations, leurs raisons et les possibilités qui s’offrent à vous.
Avec cette page FAQ, le Dr Joël Aknin répond à toutes les questions que vous pouvez vous poser à propos de la chirurgie esthétique, plastique et réparatrice.
La chirurgie esthétique
La chirurgie esthétique est-elle accessible à tout le monde ?
Exsiste-t-il des interventions prises en charge par l'assurance maladie ?
Oui et dans certaines conditions. La chirurgie esthétique est à la charge complète du patient et aucun remboursement n’est effectué par l’assurance maladie ou les mutuelles.
Dans un nombre restreint de cas, ces cas font plutôt partis de la chirurgie réparatrice et à la limite de la chirurgie esthétique, l’assurance maladie peut prendre en charge une partie des frais, ce sont l’hypertrophie mammaire importante (ablation d’au moins 300 grammes par sein), l’absence complète de développement des seins chez la femme, le développement trop important des seins chez l’homme, la chirurgie du ventre (ventre en besace), les oreilles décollées, le nez lorsque est apparu un traumatisme responsable d’un trouble de la respiration.
Si la prise en charge est acceptée vos frais ne concerneront que les dépassements d’honoraires dont le remboursement est proportionnel à votre contrat de mutuelle.
Les prix ?
L'anesthésite en chirurgie esthétique
Plusieurs types d’anesthésies sont pratiqués en chirurgie esthétique :
- L’anesthésie locale est possible lorsque l’intervention ne concerne qu’une petite zone anatomique. Elle ne nécessite pas d’hospitalisation. L’exemple type est le traitement des paupières supérieures.
- L’infiltration est une forme d’anesthésie locale plus élaborée indiquée pour des surfaces plus grandes. Elle consiste à mélanger un anesthésique local avec du sérum physiologique que l’on injecte lentement sous la peau de la zone à traiter. Il n’y a pas d’hospitalisation. L’exemple type en est le traitement d’une petite culotte de cheval ; le minilifting, la lipoaspiration cervicale…
- La diazanalgésie ou anesthésie locale potentialisée est une forme d’anesthésie générale très légère pour laquelle il n’y a pas de dépression respiratoire et donc pas d’intubation. La profondeur de cette anesthésie peut être modulée selon les besoins techniques. Elle est très fréquemment utilisée et nécessite une demi-journée d’hospitalisation. L’exemple type est le traitement des quatre paupières, certaines lipoaspirations, voire certains liftings légers etc.
- L’anesthésie générale est la plus utilisée, et offre le plus grand confort opératoire au chirurgien et au patient. Son utilité n’est pas discutable dans de nombreux cas. Parfois on peut hésiter entre deux types d’anesthésie mais il est toujours préférable d’utiliser une anesthésie avec laquelle le chirurgien travaillera correctement et le patient n’aura pas mal plutôt que le contraire qui s’avère plus dangereux.
- L’anesthésie rachidienne endort les nerfs rachidiens des membres comme l’anesthésie péridurale. Elle est plutôt utilisée pour endormir les zones au-dessous du bassin comme la lipoaspiration des cuisses.
Faut-il maigrir avant une intervention chirurgicale ?
La réponse est oui dans de nombreux cas. Cependant certaines patientes présentent des bourrelets graisseux génétiquement déterminés pour lesquels l’amaigrissement n’a aucun effet. Seule la lipoaspiration peut traiter de tels cas.
Quelques patientes présentent un excès pondéral léger ou ont beaucoup maigri et n’arrivent plus à perdre leur ventre par exemple malgré de nombreux efforts. On peut sous certaines conditions les opérer de manière à récompenser leurs efforts, à les motiver pour maintenir leur poids et rendre leur corps conforme à leurs espérances. Le déclic psychologique de l’amaigrissement intervient souvent après.
Peut-on se faire opérer à tout âge ?
L’âge joue un rôle très relatif si la patiente ou le patient est en bonne santé, que sa motivation est bonne, et que sa vie est en harmonie avec une telle décision.
L’intervention peut alors avoir une action réellement bénéfique. Il faut évidemment faire pratiquer un bilan pré-opératoire très soigné.
L'homme peut-il avoir recours à la chirurgie esthétique ?
La chirurgie esthétique concerne de plus en plus l’homme actif soucieux de préserver son image et d’être en phase avec son environnement.
Quinze à vingt pour cent des interventions sont pratiquées chez des hommes : lipoaspiration, oreilles décollées, chirurgie du rajeunissement, chirurgie intime…
Faut-il être en bonne santé avant une intervention ?
Comme nous l’avons expliqué, la chirurgie esthétique s’adresse aux sujets en bonne santé physique et mentale. Cependant certaines pathologies ne contre-indiquent pas une intervention si on la prend en compte correctement.
L’hypertension artérielle bien traitée, le diabète non insulino dépendant bien équilibré, l’hyperthyroïdie… n’empèchent pas une intervention qui peut être bénéfique.
C’est le rôle de l’anesthésiste (mais du chirurgien aussi) d’apprécier la possibilité ou non de pratiquer une intervention selon l’état du patient.
Il convient toujours de régler d’abord le problème médical avant toute décision.
Exsite-t-il des risques et des complications ?
Toute intervention chirurgicale comporte des risques qui sont toujours mesurés. Certains risques sont dépendant du chirurgien et sont évités grâce à son expérience, son savoir-faire et à son sérieux.
D’autres risques sont indépendant du chirurgien et sont spécifiques à certaines interventions. L’apparition d’une coque après la pose de prothèses quoique très rares aujourd’hui peut être difficilement évitable dans certains cas. L’utilisation de prothèses de bonne qualité, une technique atraumatique contribuent à réduire fortement ce risque.
Tout est mis en œuvre pour réduire au maximum les risques de maladies nosocomiales. La cicatrisation fait partie des risques liés aux patients. Le chirurgien s’applique à faire de très belles cicatrices mais dans certains cas le patient peut développer une cicatrice anormale. Cet incident dépend du génie génétique propre à chacun de nous. Le chirurgien doit obligatoirement prévenir et bien expliquer des risques inhérents à toute intervention.
Des retouches peuvent-elles être effectuées après la chirurgie ?
Point capital dont il faut toujours parler avant une intervention de chirurgie esthétique.
Une retouche est un geste complémentaire pour parfaire le résultat d’une intervention alors que celle ci est dans l’ensemble bien réussie.
Deux cas peuvent globalement se présenter :
- Certaines décisions pendant l’opération peuvent être délicates. Elever la bosse d’un nez est simple mais le chirurgien peut hésiter à en enlever plus selon l’adage le mieux est l’ennemi du bien. Comme il existe une infime incertitude sur cette amélioration à apporter, le chirurgien peut rester très prudent, décider de ne pas en faire plus et d’attendre l’évolution post opératoire pour apprécier le résultat. Il vaut mieux dans ce contexte réaliser un petit râpage supplémentaire sous anesthésie locale quelques temps après que de se retrouver avec une arête du nez trop creusée et très difficile à corriger.
- Le résultat d’une intervention est bon mais la cicatrice est moyenne en raison du terrain cicatriciel des sujets. La reprise de la cicatrice est souhaitable pour donner un résultat maximum.
Que faire en cas d'insatisfaction ?
SEULE UNE BONNE COMMUNICATION ET UN BON DIALOGUE PEUVENT DENOUER NOMBRE DE PROBLEMES.
Il est toujours important de comprendre les raisons d’un échec, d’en discuter posément avec son chirurgien avant de prendre des décisions hâtives qui ne favoriseront personne.
Il est toujours possible de demander un autre avis chirurgical. Le chirurgien choisi se contentera de vous expliquer les choses sans aucune passion.
Demandez conseil à votre médecin traitant ou mettez votre médecin traitant en rapport avec votre chirurgien. Ce choix est souvent très intéressant.
L’expertise amiable organisée par l’assurance professionnelle du chirurgien peut résoudre de nombreuses solutions. C’est souvent une excellente option.
Enfin les conseils des tiers ne sont pas toujours les meilleurs car les intérêts ne sont pas les mêmes.
Plusieurs situations dont voici les plus classiques peuvent se présenter :
- Le résultat est de bonne qualité et la patiente n’en est pas satisfaite. Il s’agit souvent d’une incompréhension mutuelle, soit que le chirurgien n’ait pas correctement expliqué les choses, soit que la patiente n’ait pas écouté les explications soit les deux. Il est difficile de trouver une solution si des documents précis et signés ne viennent pas témoigner en faveur de l’une des parties. La voie juridique reste la seule possibilité si aucun document n’a été rédigé.
- Une partie du résultat est compromise par une complication indépendante du chirurgien. Si la confiance envers le chirurgien est intacte, ce dernier corrigera le problème en vous ayant expliqué préalablement les raisons de cette complication. Dans le cas contraire la seule solution consiste à s’adresser à un autre chirurgien, mais c’est la moins bonne option.
- Il existe de toute évidence une erreur du chirurgien. Ce dernier peut reconnaître ce fait, vous expliquer le pourquoi des choses et vous proposer la réparation gratuite. Dans le cas contraire et si la confiance est perdue, il est possible de solliciter une expertise amiable qui permettra l’indemnisation des frais occasionnés par la réparation avec un autre chirurgien. Si aucun terrain d’entente n’est possible ou que la patiente n’est pas satisfaite des montants proposés la voie juridique reste la dernière issue.
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- Etablir un devis pour l’intervention : le devis doit être complet et comporter toutes les informations sur le chirurgien, sa qualification, la souscription à l’assurance professionnelle couvrant les interventions de chirurgie esthétique, le nom de l’établissement où aura lieu l’intervention, le prix de l’intervention avec le détail de tous les frais engendrés.
- L’obligation de conseil : Le chirurgien esthétique est tenu de conseiller de la meilleure des manières la patiente selon ses indications. Il doit tenir compte des motivations de la patiente mais également de la possibilité d’effectuer ou non une opération. Le chirurgien esthétique peut tout à fait décliner la demande d’une patiente s’il estime que ce n’est pas dans l’intérêt de celle-ci (si les risques sont trop importants par exemple).
- L’obligation de moyens renforcée : le chirurgien esthétique doit apporter une information exhaustive sur le déroulement de l’intervention mais également sur les suites opératoires ainsi que sur les complications possibles.
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