Pendant longtemps, la seule technique proposée en chirurgie d’augmentation mammaire était la pose d’implants.

Depuis quelques années maintenant, le lipofilling est une nouvelle technique appliquée à l’augmentation mammaire, entre autre. Cette technique a l’avantage de permettre l’augmentation de volume de la poitrine sans passer par l’implantation d’un corps étranger, ce qui rassure beaucoup de patientes.

En plus d’être plus « naturelle », cette technique possède un double bénéfice. En effet, étant couplée à une aspiration des graisses (généralement au niveau du ventre ou des cuisses), la patiente, en plus de gagner en volume de poitrine, observe un affinement de sa silhouette.

Une intervention qui a des limites

Cette intervention semble donc la plus adéquate pour une augmentation mammaire sûre et naturelle. Cependant, elle possède certaines limites :

  • la disponibilité de graisse à prélever chez la patiente. En effet pour une patiente très mince, avec des réserves de graisse faibles, l’intervention sera plus compliquée. Il faudra aller prélever de la graisse dans différentes parties du corps : genoux, ventre, cuisse, etc. L’étape préalable de lipoaspiration sera plus longue voire impossible dans certains cas.
  • le volume d’augmentation : le volume de la poitrine est augmenté grâce à la graisse de la patiente. La quantité étant limitée, il n’est pas possible de réaliser une augmentation de plus de 2 bonnets.
  • la résorption de la graisse : d’environ 20 à 30%, elle peut être différente entre les 2 seins et créer ainsi une asymétrie. Il faudra alors corriger cela lors d’une intervention supplémentaire pour rééquilibrer le volume entre les deux seins.

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